ego-vacances et tourisme durable = les « No Nos »

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Les ego-vacances : A la découverte du « moi »

Pourquoi pas remarquer également un phénomène majeur qui n’est pas sans répercussion sur le secteur touristique ?

Il concerne la redécouverte du corps, en tant que fabrique de la pensée. A ce titre, les soins auxquels le corps a droit, vont bien au delà de ceux prodigués par les « spas », la thalassotherapie,  les équipements sportifs ou autres centres de remise en forme. Ce qui pourrait modifier en partie l’offre des villages de vacances.

Credo pour un tourisme durable

Enfin, il n’est guère possible, quand on parle de qualité, d’éluder un autre sujet majeur. Il concerne la défense de tous les essentiels sur lesquels le tourisme s’est inventé : l’échange, le partage, la rencontre, le respect de l’autre, la découverte, la diversité, le  Tourisme émotionnel.

 Pour en revenir au secteur du loisir, notons maintenant, parmi les phénomènes majeurs, l’explosion du divertissement urbain qui concurrence de plus en plus les équipements de loisirs traditionnels.
De Paris à Berlin, on organise des fêtes, des parades, des festivals et autres manifestations de plein air (la Love Parade, les Nuits Blanches…) transformant insensiblement l’espace public en terrain de jeu et de rencontres. Un phénomène à la fois spontané, mais de plus en plus encadré par le secteur public qui y voit un moyen de divertir la population urbaine mais aussi d’attirer des clientèles touristiques.

 A Vienne, en Autriche, la vice-maire, a ainsi expliqué la politique de la cité autrichienne dans ce domaine, et sa volonté de refaire de Vienne la capitale du temps libre qu’elle fut autrefois.

Des « Bobos » Aux « No Nos »

En fait, et pour conclure, cette initiative résonne probablement comme l’écho d’une nouvelle catégorie d’aspirations. Celles émergeant d’une population grandissante, que l’on appelle d’ores et déjà les « no nos ».

Remplaçant les « bourgeois bohémiens » qui, dans nos villes, donnaient le ton d’une époque réconciliée avec ses contradictions, qui sont les « no nos » ?

Ce sont tout simplement ceux qui disent :

– Non aux marques

– Non à la mise en marché de la planète

– Non à sa dégradation

– Non à la manipulation

– Non à l’uniformisation.

Ceux là affichent d’ores et déjà un refus signifiant à quel point ils espèrent inverser le sens de l’histoire. afin peut-être que le tourisme, à l’unisson, préserve ses valeurs, respecte sa vocation, et ne se confonde pas en un insupportable mouvement brownien !

C’est peut-être à ces signes là d’ailleurs que l’on en mesurera la qualité !